Le projet politique de La Source et du Volume en quelques mots :
L’association LA SOURCE créé à Nice en 1998 a pour objectif principal sur le territoire de Nice et des Alpes maritimes, de promouvoir les musiques actuelles et de favoriser :
– l’accessibilité à tous et l’accompagnement aux pratiques des musiques actuelles
– La découverte de la jeune création et la diffusion des pratiques amateurs
A cette fin, LA SOURCE a créé un projet unique : LE VOLUME (Espace Musiques actuelles) développant dans un même espace, trois axes de travail :
-L’accompagnement pédagogique, artistique et technique
-L’aide à la création
-L’aide à la diffusion des pratiques amateurs
Un lieu ouvert à toutes les tendances musicales, accessible économiquement à tous les publics, notamment aux étudiants. Un lieu accessible géographiquement, de proximité pour tous et donc, situé en centre-ville de Nice.
Le Projet Politique de la Source
En accord avec ses principes fondateurs et la politique publique culturelle menée depuis quelques années, L’association La Source s’est fixé comme objectif de revitaliser la part des musiques actuelles au sein de la cinquième ville de France.
Créé en 1998, l’association La Source a fait vivre pendant treize années, de 2004 à 2017, un espace culturel dédié aux musiques actuelles dans le centre-ville niçois. Le Volume fut une réussite pour l’association et une source renouvelée de plaisirs et de découvertes pour ses quelques 23 000 adhérents et 400 000 visiteurs mais également pour plusieurs centaines d’artistes et de formations locales qui ont pu bénéficier de son soutien à la création.
Les activités de l’association visent à mettre en avant les musiques actuelles locales en proposant aux publics niçois comme à ses acteurs culturels, une scène, un lieu de répétition et d’enregistrement et un soutien structurel. Ce projet se développe autour de trois axes d’activités correspondant aux pôles de compétence de La Source : l’accompagnement à visée pédagogique, l’aide à la création et l’aide à la diffusion.
La Source en cohérence avec la politique nationale en faveur des musiques actuelles
La pierre de fondation de La Source, est sa vocation à intervenir en faveur des musiques actuelles à travers un engagement prenant en compte tous les enjeux de cette pratique en amont et en aval.
Les musiques actuelles sont un ensemble d’esthétiques musicales comprenant aussi bien le rock que le rap, le jazz que la variété, le funk que les musiques électroniques. La liste des genres musicaux ne peut être exhaustive puisqu’il en émerge continuellement… C’est une catégorie qui englobe une grande diversité musicale et appelle par définition à la reconnaissance de tout ce qui, à un moment ou à un autre, est « actuel ».
Les musiques actuelles sont bien plus encore depuis quelques années : elles sont devenues un vecteur d’économies comme un facteur de cohésion sociale qui légitime l’intervention publique. Le ministère de la Culture a reconnu les musiques actuelles il y a vingt ans pour répondre à un besoin urgent d’élargir le champ des politiques culturelles « en allant jusqu’à ce qui peut concerner l’ensemble de la population »[1]. Une politique culturelle n’excluant plus les jeunes (et les moins jeunes) amateurs et créateurs de musiques « pas classiques » est pertinente aujourd’hui, encore. Cette politique culturelle s’est développée et organisée autour de structures nationales comme l’Irma et le FEDELIMA[2], mais également sous l’impulsion des initiatives locales portées le plus souvent par des associations de loi 1901 à, l’image de La Source à Nice.
Dès la fin des années 1990, les associations de loi 1901 se sont imposées comme le principal moteur de cette politique culturelle. En même temps s’imposait la nécessité de légitimer les Musiques Actuelles – une pratique récente dans l’histoire des cultures artistiques – en les rapprochant des circuits institutionnels : conservatoire, classes de musiques actuelles de l’université, découverte des métiers des musiques actuelles pour les collégiens etc.
C’est ainsi qu’en 2004, quand La Source ouvre Le Volume, elle incarne dans le Sud-Est un modèle légitime qui a prouvé son efficacité notamment dans le domaine des pratiques amateurs.
De plus, en proposant au niçois, en centre-ville, une salle de petite capacité (environ 170 personnes), Le Volume venait répondre à un besoin d’intérêt général tout en apportant un enrichissement essentiel à l’offre culturelle de la Ville de Nice. Depuis que Le Volume a quitté son local de la rue Defly en octobre 2017, La Ville de Nice s’est privée d’un élément indispensable à sa vie culturelle et à son rayonnement. Dans le même temps, la Région PACA a chuté à la dixième position parmi les treize régions françaises équipées en termes de d’effectif de lieux dédiées aux musiques actuelles[3].
Le centre-ville niçois comme carrefour des musiques actuelles
Une autre dimension essentielle du projet de La Source, c’est sa vocation à intervenir dans le centre-ville niçois.
Le Volume l’a illustré de façon exemplaire durant 13 années : le cœur de ville est le lieu par excellence où peuvent se rencontrer les artistes de tous horizons sociaux et géographiques. Ces rencontres humaines sont aussi des rencontres artistiques, débouchant souvent sur de nouvelles créations.
C’est également en centre-ville que les musiques actuelles sont en mesure de s’offrir à des publics diversifiés et en quête de découvertes. Près de 80 % des activités culturelles et de la vie nocturne étant recentré dans un périmètre délimité au sud par le vieux Nice et au Nord par la place de la Libération. Le volume ouvert de 9h à 01h du matin a fonctionné également comme un lieu de concert en after, accessible à tous par sa centralité et ses tarifs. Son Café culturel ouvrant sur la salle de concert s’est très vite imposé comme un lieu propice aux rencontres et aux échanges. En ayant attiré des milliers de curieux sur la rue Defly, Le Volume a contribué à convertir d’innombrables amateurs à la diversité des musicales actuelles locales.
La présence d’une salle associative dédiée aux musiques actuelles dans le centre-ville de Nice profite à tous. Comme l’a démontré l’Enquête sur les publics du Volume et des musiques actuelles[4], un tel projet s’ancre naturellement dans le circuit de sorties culturelles et récréatives des niçois, créant une émulation avec les lieux de culture ou de divertissement situés à proximité, publics (Théâtre national de Nice, MAMAC, Cinéma Mercury) ou privés.
Pour un espace associatif dédié aux musiques actuelles, la position géographique est d’une pertinence incontestable en termes culturels, sociaux et économiques. Depuis la fermeture du Volume, Nice est la plus grande ville de France dont les musiques actuelles sont hors de portée du centre-ville : sans citer les nombreuses salles parisiennes, notons que la Friche Belle de Mai occupe une position privilégiée dans le troisième arrondissement marseillais, le Périscope est situé à deux pas de la gare Lyon-Perrache, et le Metronum toulousain est installé à une poignée de minutes du centre-ville grâce à sa proximité d’une station de métro.
Trois axes d’activités : accompagnement à visée pédagogique, aide à la création et aide à la diffusion
La Source a vocation à intervenir auprès des artistes amateurs quelle que soit l’étape de leurs travaux ou leur besoin, de façon soutenue ou ponctuelle. Ainsi une intervention tout au long d’un projet musical, comprend plusieurs étapes : le conseil permet au groupe de donner forme à son projet tant sur le plan artistique que juridique, les studios équipés leur offre la possibilité de composer, de répéter, pour enfin enregistrer et la scène de rencontrer le public. Il peut également être question d’un soutien ponctuel, comme la prise en charge d’un enregistrement ou d’un concert, si le projet artistique est avancé.
Les différentes interventions de La Source se déclinent en trois axes d’activité que l’on peut présenter en trois étapes évolutives : l’accompagnement à visée pédagogique, l’aide à la création et l’aide à la diffusion.
1) L’accompagnement à visée pédagogique
Pour le plus grand nombre, la musique est avant tout un plaisir. Certains ont la possibilité de la pratiquer pour l’épanouissement personnel qu’elle procure et/ou d’en faire leur métier. La vocation de la Source est de mettre le pied à l’étrier aux artistes en leur consacrant ses compétences, ses espaces techniques et sa passion du partage des Musiques actuelles. Ce champ d’intervention de l’association La Source se situe en entrée de filière Musiques Actuelles. À travers son programme d’activités d’accompagnement à visée pédagogique,
La Source dispense différents dispositifs à ses adhérents et partenaires (musiciens, artistes et associations) souhaitant développer leurs projets musicaux, qu’il s’agisse de démarches individuelles ou collectives. L’accompagnement à visée pédagogique proposé par La Source se fonde sur le conseil, la pédagogie, l’initiation à la technique, ainsi que la mise à disposition d’espaces de répétition et d’enregistrement à tous ceux qui souhaitent se diriger vers la scène ou l’organisation de concerts, en amateur ou dans une démarche de professionnalisation.
2) L’aide à la création
Pour que des œuvres originales puissent émerger, les imaginations les plus foisonnantes doivent donner forme à leurs inspirations. La Source sait conjuguer technique et bienveillance afin que les projets musicaux se concrétisent en un concert, un clip ou un album. La Source dispose de compétences pour accueillir des artistes, pour les accompagner dans leur processus de création et de promotion par la gestion d’espaces de répétition et de résidence. Grâce aux compétences de ses techniciens, il est également possible de réaliser des sessions de mixage et d’enregistrements pour aboutir à des maquettes promotionnelles ou à des albums à visée de diffusion. La Source dispose également de tout le matériel pour la réalisation de photos et clips promotionnels afin de faire partager via les médias ou les réseaux sociaux les nouveaux talents émergents. L’aide à la création apparaît comme la suite logique de l’accompagnement à visée pédagogique, et comme l’étape précédant la diffusion.
3) Aide à la diffusion
Y aurait-il des artistes sans public ? La Source tend à proposer une scène où les créations originales d’artistes peuvent se faire entendre et aimer d’un public divers, un public exigeant et en quête de nouveautés. Pour les artistes bénéficiant d’une intervention soutenue de La Source, la restitution de leurs compositions sur scène s’effectue dans la continuité de l’accompagnement et de l’aide à la création proposés par l’association.
La diffusion constitue la partie visible de l’activité de La Source, puisqu’elle concerne les concerts et la rencontre entre les publics et les artistes. La valorisation de la culture passe par des compétences en termes de technique de son et lumière et, en amont, de communication. Ces compétences, comme la capacité de La Source à gérer, sécuriser et animer un espace recevant du public, n’est plus à démontrer.
[1] Jacques Rigaud, Pour une refondation de la politique culturelle. Rapport au ministre de la Culture, Paris, La Documentation Française, 1996, cité par Philippe Teillet, « Publics et politiques des musiques actuelles », in Olivier Donnat et Paul Tolila, Le(s) public(s) de la culture, Paris, Presses de Sciences Po, 2003, p. 155-180.
[2] En 1996, le Centre d’information et de ressources pour les musiques actuelles (Irma) a été créé ; en 1998, le ministère de la Culture crée le label Scène de Musiques Actuelles (label SMAC) ; en 2013, la Fédération des lieux de musiques actuelles (FEDELIMA) a pris la suite de la Fédération des salles et clubs de rock (Fédurok) et de la Fédération des scènes de jazz et de musiques improvisées (FSJ).
[3] La Région PACA compte 8 structures dédiées aux musiques actuelles. Seules la Réunion (2 structures), le Centre-Val de Loire (5) et le Pays de la Loire (7) sont moins équipées en France. En tête de ce classement, l’Île de France (17 structures) et l’Auvergne-Rhône Alpes (16) sont les mieux classées. http://www.fedelima.org/rubrique5.html, page consultée le 1er octobre 2018.
[4] Voir en annexe. Association La Source, Enquête sur les publics du Volume et des musiques actuelles, 2017.
[6] Département des études de la prospective et des statistiques du ministère de la Culture et de la Communication.
[7] Article 8 – Déclaration universelle sur la diversité culturelle- conférence générale de l’Unesco, Paris, 2 novembre 2001
[8] Les publics du jazz – Exploitation de la base d’enquête du DEPS « Les pratiques culturelles des Français à l’ère du numérique – Année 2008 » Laurent Babé
Un Projet d’intérêt général
1) Culturels :
« Les droits culturels sont actuellement un enjeu majeur et incontournable de la paix sociale » [5]
Depuis que les Musiques actuelles ont étés reconnues par les pouvoirs publics au même titre que les autres pratiques artistiques, personnes ne saurait nier que les enjeux développés dans ce domaine ont le même impact sur la vie citoyenne et offrent les mêmes vertus : Sensibiliser à l’écoute artistique, faciliter la découverte et l’initiation, favoriser le brassage, rendre la musique accessible au plus grand nombre, Créer des ponts entre l’art, la culture et les citoyens, participer au développement du territoire. Des enjeux que La Source met en avant depuis 20 ans dans son engagement et ses activités.
2) Économiques :
– Une étude menée par le DEPS [6] a démontré que les territoires ayant bénéficiés d’une implantation culturelle étaient en moyenne plus performants au regard de données socioéconomiques que des territoires comparables. Il existe donc une corrélation positive entre la présence d’une SMAC et le développement socio-économique du territoire. Elles constituent des laboratoires d’une économie mixte associant fonds privés et fonds publics.
– Face aux mutations économiques et technologiques actuelles, qui ouvrent de vastes perspectives pour la création et l’innovation, une attention particulière doit être accordée à la diversité de l’offre créatrice, à la juste prise en compte des droits des auteurs et des artistes ainsi qu’à la spécificité des biens et services culturels qui, parce qu’ils sont porteurs d’identité, de valeurs et de sens, ne doivent pas être considérés comme des marchandises ou des biens de consommation comme les autres. [7]
3) Artistiques :
Préserver la richesse et la diversité artistique du paysage musical est un enjeu majeur puisque le secteur commercial privilégie la reproduction de formules qui fonctionnent et concentre son action sur quelques titres ou artistes. Face à cela, il est donc primordial de valoriser toutes les identités artistiques originales et innovantes. Préserver un patrimoine vivant. Il s’agit bien là d’un enjeu de service public.
4) Publics :
– La culture est ce qui permet de créer de la cohésion, une histoire commune entre ses membres et donc « de faire société ». Le Volume est donc un lieu perméable au brassage intergénérationnel et à fort taux de renouvellement. Si l’âge moyen des adhérents du Volume est de 37 ans la jauge varie de 17 à 65 ans et plus. Les plus âgés ont connu l’ouverture du lieu alors que les populations plus jeunes (- de 30 ans) ont découvert le Volume à partir de 2010.
– Pratiquer ou être spectateur d’une discipline artistique et en particulier une discipline musicale est souvent la source d’intérêt, de curiosité pour d’autres formes artistiques. Une étude sur « les publics jazz », basée sur l’enquête des « pratiques culturelles des français » indique que le public des musiques actuelles est celui qui se rend le plus souvent dans les autres types de spectacle tels que la danse et le théâtre[8]. Il est à souligner, à ce titre que l’enquête sur les publics du Volume révèlent que 80 % de ses visiteurs sont des actifs, urbains issus de Catégories sociales professionnelles supérieures dont l’âge varie entre 25 à 50 ans. Une population sensible au monde culturel, à l’image de celle que drainent les SMAC en France.
– Un public plus jeune (11/25) est attiré par les activités du Volume, notamment dans sa mission d’accompagnement pédagogique qui propose tout au long de l’année des évènements en direction des collèges et universités. A ce titre deux exemples : Les journées découverte des métiers des musiques actuelles, Les ateliers concerts/évaluations des étudiants en musicologie en partenariat avec l’Université de Nice.
ENQUÊTE SUR LES PUBLICS DU VOLUME ET DES MUSIQUES ACTUELLES
L’association La Source a mis en place l’Enquête sur les publics du Volume et des Musiques Actuelles de façon à produire des données pouvant contribuer au développement d’un nouveau projet en adéquation avec la vie culturelle des Niçois.
Cette enquête avait également pour finalité de permettre à La SOURCE d’éprouver et d’évaluer la pertinence de son projet politique.
L’association La Source a réalisé cette enquête auprès de ses adhérents et anciens adhérents du 18 avril au 17 juin 2017
L’association La Source a été créée en 1998 par des musiciens et des techniciens du spectacle vivant. Son activité principale est l’accompagnement des artistes aux pratiques en amateur et en voie de professionnalisation des Musiques Actuelles mis en œuvre dans le cadre de l’aide à la création, à la diffusion et à la formation. Elle répond aux enjeux des droits culturels, de l’intérêt général et des politiques culturelles du territoire.
L’association La Source est adhérente de la FEDELIMA – Fédération des lieux de musiques actuelles Issue de la fusion de la Fédurok et de la FSJ (Fédération des Scènes de Jazz et de Musiques Improvisées) – qui œuvre à leur reconnaissance au niveau national et local, depuis les années 90, auprès des pouvoirs publics.
EN 2004 LA SOURCE OUVRE LE VOLUME
Le Volume, espace d’information, de création et de diffusion de 800 m² est l’aboutissement des actions de promotion et de diffusion de la scène locale menées par La Source depuis sa création.
Le Volume a ouvert les portes de sa salle multimédia (90m²), en décembre 2004. C’est le premier espace Musiques actuelles, au cœur de ville à Nice et dans les Alpes-Maritimes, à être dédié aux pratiques amateurs et aux artistes en voie de professionnalisation. Le projet politique du Volume repose sur trois axes : Accompagnement pédagogique, soutien à la création et aide à la diffusion.
La Source qui a fêté ses 20 ans en 2018, a porté Le Volume de 2004 à 2017 à Nice, au cœur de ville. Durant ses 13 années l’espace Musique Actuelles rue Defly a reçu plus de 400 000 visites, a permis à 1800 groupes amateurs et professionnels, de se produire, et à plus 22 000 de nos membres abonnés de suivre chaque année notre programmation et de soutenir notre projet.
Le rayonnement du Volume a dépassé ses frontières régionales en accueillant aux cotés des talents émergeants locaux, des artistes et formations issus de toute la France et d’ailleurs (Grande Bretagne, Espagne, Italie, USA, Australie, Japon etc.).
Cette nouvelle brèche ouverte dans la cinquième ville de France a permis au Volume de rencontrer et de fidéliser un public niçois très diversifié en termes d’âge, de statut socio-culturel et de gouts musicaux. Un succès qui a été relayé et soutenu par la presse locale et nationale.
Le Volume en 13 années d’existence c’est :
21 656 abonnés à la newsletter hebdomadaire,
13 210 Followers sur Facebook
400 000 visites d’adhérents,
8000 à 15 000 adhérents annuels,
350 associations accueillies,
1800 groupes musicaux du local à l’international,
4000 concerts sur 2000 soirées
500 Jam sessions (scènes ouvertes),
200 enregistrements live et studio,
Des milliers d’heures de répétitions,
80 résidences d’artistes musiciens
13 années d’ateliers et de stages pédagogiques,
80 expositions
L’ASSOCIATION LA SOURCE EST CREEE EN 1998 AVEC POUR OBJECTIF D’APPORTER SON SOUTIEN A LA CREATION ARTISTIQUE MUSICALE LOCALE.
1999 CREATION DE LOCAUX DE REPETITION
Ouverture du 001 à St Jean d’Angely, espace de création, de rencontres et d’échanges.
31 locaux de répétitions et 27 ateliers d’arts plastiques et de danse voit le jour sur 4 niveaux de 1000m². Face au manque crucial de lieux de création et d’expérimentation sur Nice, La Source investie à son tour le bâtiment 001 de la caserne Saint-Jean d’Angely à Nice, d’Août 1999 à Avril 2000.
2000 OUVERTURE D’UN PIM (POINT INFORMATION MUSIQUE)
A partir de 2000, La Source élargit son champ d’action et accompagne ses démarches d’aide à la création en ouvrant en 2001 au 2 rue Georges Ville à Nice un PIM (Point Information Musique). Un fichier départemental d’artistes y est créé. En 2004, il regroupe plus de trois cent formations. La Source assure ainsi l’accompagnement ainsi que la promotion et la production de groupes locaux.
1999/2004 SCENES DECOUVERTES
A partir de 1999, La Source commence également à travailler sur la diffusion en initiant les SCENES DECOUVERTES qui ont pour but de promouvoir la jeune création locale.
Ainsi La Source met en place LONG WEEK-END qui propose de 1999 à 2004 des concerts (organisés par l’association et ses partenaires) dans différentes salles de Nice et des Alpes-Maritimes. Cette programmation annuelle a pour objectif de faire découvrir des nouvelles formations locales au public azuréen, programmées en première partie d’un groupe national ou international.
Ces plateaux favorisent également la professionnalisation des musiciens amateurs et semi professionnels, les échanges et les confrontations d’expériences.
L’entrée est gratuite (ou à participation minime) afin de permettre au plus grand nombre d’y assister.
2001/2002 ORGANISATION DU FESTIVAL LE MANEGE ENCHANTE
Du pop-rock à l’électro-techno en passant par la chanson française et le reggae, « Le Manège Enchanté » a présenté 16 formations (plus de 70 musiciens) des Alpes-Maritimes ou de la région, chaque jeudi à l’heure de l’apéritif, pendant tout l’été. La Source, en partenariat avec la Ville de Nice et l’association TRAFIC ROCK, a assuré la programmation, la promotion, l’accueil, la régie générale et la sonorisation de ce festival.
2002/2004 ORGANISATION DU FESTIVAL « MUSIQUE DANS L’AIR »
Avec pour principaux objectifs de dynamiser la culture et la jeune création sur le département, ainsi que de favoriser l’accès au plus grand nombre par la gratuité des concerts, MUSIQUE DANS L’AIR est une invitation au voyage à travers les différentes formations musicales proposées dans les villages du moyen pays niçois.
MUSIQUE DANS L’AIR est organisé en partenariat avec les communes d’accueil, le Conseil Général des Alpes-Maritimes et le Conseil Régional Provence-Alpes-Côte-d’Azur. L’Union Européenne a soutenu financièrement l’édition 2003, dans le cadre du programme FEDER Objectif 2.
MUSIQUE DANS L’AIR s’étend tout l’été 2003, sur onze jours de Festival dans huit communes présentant une centaine de formations musicales et dj’s (soit, plus de 500 musiciens) de styles musicaux différents (rock, pop, métal, raï, ska, drum’n’bass, expérimental, soul, rhythm’n’blues, dj’s…). Tous les concerts ont été filmés, vidéo mixés et retransmis en direct sur écrans géants.
En prévision de la fin du bail (2012) des locaux du VOLUME rue Defly, l’association LA SOURCE alerte l’ensemble des collectivités sur la nécessité de son relogement en centre-ville.
LA SOURCE présente en 2011, un projet de développement et d’investissement de 3, 5 Millions d’euros pour relocaliser les activités dans un espace de 1500 à 2000 m2.
En 2013, LA SOURCE présente un projet d’investissement spécifique aux locaux de la place Garibaldi, pour un montant total (aménagements, équipements et immobilier) de 2,5 millions d’euros.
En 2014, la Ville de Nice investit 1,4 million pour l’acquisition des locaux Place Garibaldi (1000m2) afin d’y reloger le VOLUME.
Les plans d’aménagements du VOLUME Place Garibaldi
Ce que nos villes voisines investissent pour se doter d’un Espace Musiques Actuelles…
En 2019 La ville d’Aix-en-Provence livrera une scène de musiques actuelles (SMAC)* dotée d’une grande salle de 990 m² (1 500 places), d’une salle « club » de 420 m² (400 places) de 4 studios de répétition de 15 à 40 m² + 1 studio d’enregistrement de 80 m².
Le coût global de l’opération s’élève à 17,7 millions d’euros.
Nîmes a inauguré en 2012 sa SMAC, La Paloma. 6000 m2 qui accueillent une grande salle de spectacle (1250 places), une salle « club » (300 places) et des équipements dédiés aux musiciens professionnels et amateurs dont sept studios de répétition. Le lieu propose 90 spectacles par an, pour un budget d’environ 3 millions d’euros.
Le bâtiment équipement compris, aura coûté environ25 millions d’euros
*Le label SMAC (Scène de Musiques Actuelles) est un dispositif créé et soutenu par le Ministère, qui regroupe environ 150 divers lieux musicaux de petite et moyenne capacité, dédiés aux musiques actuelles/amplifiées.